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lundi 16 avril 2012

Produire local et bio


"Produire local et bio c'est l'idéal"

Les agriculteurs biologiques pour 20 % de bio en 2020


 20 % de bio en 2 020
Produire 20 % de bio en 2 020. C'est l'ambition des agriculteurs bio. Ils sont près de 300 en Ariège. Et se battent aujourd'hui pour un bio conquérant mais aussi « durable ».
L'Ariège n'a pas le privilège d'être dans le peloton de tête de l'économie régionale, elle a en tout cas l'avantage et l'honneur, qu'elle aimerait faire partager, d'être en tête au plan régional en matière d'agriculture biologique.
C'est ce constat que Frédéric Cluzon, président du SIVAM 09, dressait à l'occasion de l'assemblée générale de la fédération régionale des agriculteurs biologiques de Midi-Pyrénées, à Trémège près de Pamiers.
En effet l'Ariège compte 300 agriculteurs bio environ, dont le travail dans les diverses activités occupe 13 % de la SAU. Une agriculture qui à l'image de la grande sœur « conventionnelle » doit assurer le renouvellement de ses exploitants, à l'heure de la retraite : « C'est toute la grande question de l'installation ou de la reprise, c'est un travail important, d'une part pour la filière, mais aussi pour la conservation de nombreux paysans sur le territoire » explique Frédéric Cluzon. Un renouvellement qui doit porter à son tour une volonté exprimée par la FRAB à l'occasion de ce conclave : profiter de l'enjeu électoral présent pour sensibiliser le monde politique à une ambition. Le but, atteindre 20 % de bio en 2020, à travers 20 propositions d'actions professionnelles. Elles concernent la politique agricole européenne et nationale, les actions publiques d'accompagnement, le foncier, les filières et l'innovation, la consommation enfin la gouvernance.

« ALLIER BIO ET LOCAL »

« Il faut que le bio s'impose plus fortement dans la consommation à domicile, et il faut aussi allier bio et local. Dans ce cas, c'est l'idéal ! » ajoute F.Cluzon. Car sur le terrain du local, et sur la piste des circuits courts, l'agricutlure traditionnelle est en train de faire un grand revirement, en forme de ralliement. Mais local ne veut pas dire toujours bio c'est là que le bât blesse.
L'idéal pour les agriculteurs bio, c'est que les conventionnels, du local, en viennent au bio. « Chacun empruntant son chemin » pour se retrouver, indique Thomas Fauré, président régional de la FRAB. Tout est possible si l'on considère qu'aujourd'hui la grande majorité des jeunes qui s'installent le font en bio. Le chemin est long et tortueux ! Le tout est de bâtir pour durer : le bio, lui aussi doit être durable. C'est le pari de la nouvelle génération d'agriculteurs bio, qui succèdent aujourd'hui aux pionniers !

Sensibiliser les «politiques»

Cette assemblée générale était l'occasion d'inviter les représentants régionaux des principaux partis politiques, pour leur faire part de cette volonté d'aboutir à 20 % de bio dans la production agricole française en 2 020. Un pari « pour oser affirmer que l'on peut concilier souveraineté alimentaire et environnement ». Il faut bien reconnaître que les « politiques « n'étaient pas légion. D.Massat (PS) a assisté aux travaux en matinée, Françoise Matricon pour les Verts, D.Mourlane pour le front de gauche avaient répondu favorablement au débat, Philippe Calléja pour sa part s'était excusé.


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